Le monde des musicals

Musical (1924)

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Musique: George Gershwin •
Paroles: Ira Gershwin •
Livret: Fred Thompson • Guy Bolton •
Production à la création:

A tous points de vue, Lady, Be Good! a placé les frères George et Ira Gershwin ainsi que les frère et sœur Fred et Adele Astaire dans le panthéon des immortels du théâtre. Ce fut la première collaboration des frères Gershwin à Broadway.

Acte I: Quartier de Beacon Hill (Rhode Island)
Expulsés dans la journée de leur vieille propriété familiale, Dick Trevor et sa sœur Susie se retrouvent le soir même à une fête organisée par la riche Joséphine 'Jo' Vanderwater. Ils y retrouvent notamment leur avocat, 'Watty' Warkins, ainsi que le musicien Jeff White. Il s'avère que Jo a "commandité" l'expulsion, espérant de cette façon "récupérer" Dick dont elle est amoureuse. Mais Shirley, l'amie de Dick, ne l'entend pas ainsi, ni Susie. Watty propose alors à cette dernière une combine lucrative, en se faisant passer pour la veuve de feu Jack Robinson, seul héritier de l'Hôtel du même nom ; de son côté, Dick annonce ses fiançailles avec Jo...

Acte II: Trois jours plus tard à Eastern Harbor (Connecticut)
Watty et la "veuve" rencontrent, à l'Hôtel Robinson, les membres du Conseil d'Administration. Dick se présente également, ignorant tout de la combine, et s'étonnant de la présence de sa sœur. Arrive aussi à l'hôtel un vagabond, dont Susie est tombée amoureuse à l'Acte I. Mais celui-ci est en réalité Jack Robinson que l'on croyait mort. Il "reconnaît" Susie comme son épouse, au moment où elle et Watty allaient être arrêtés. Plus tard, les protagonistes se retrouvent dans un Yacht Club, à une nouvelle fête où tout s'arrange, avec notamment des projets de mariages…

Lady, Be Good! a été un énorme succès qui a tenu l'affiche plus de trois cents représentations et a produit un trésor de chansons mémorables, dont Fascinating Rhythm, Oh, Lady, Be Good!, The Man I Love, Hang on to Me, Little Jazz Bird et The Half of It, Dearie, Blues (The Man I Love a été coupée pendant le Try-Out et Little Jazz Bird a été abandonnée lorsque l’artiste vedette Cliff Edwards a quitté le spectacle pendant la série à Broadway). Il s’agit d’un score superbe et passionnant, et certains ont même fait l’éloge de la ballade So I Am (qui est un peu prévisible).

Avec Lady, Be Good!, les frères Gershwin se sont lancés dans une série de musicals «intelligents» (dont Oh, Kay! () et Funny Face ()), puis ont exploré les eaux de la satire politique avec Strike Up the Band (1930) (), Of Thee I Sing (1931) () et Let ’Em Eat Cake (1933) ().

Création à Broadway (1924)
Lady, Be Good est créé à Broadway au Liberty Theatre le 1er décembre 1924 et ferme le 12 septembre 1925 après 330 représentations. Le musical a été mise en scène par Felix Edwardes et une scénographie de Norman Bel Geddes. Il avait pour vedette les frère et sœur Fred et Adele Astaire.

Création à Londres (1926)
Le musical a ouvert dans le West End à l'Empire Theatre le 14 avril 1926, avec à nouveau Fred et Adele Astaire. Cela a aussi été un beau succès avec 326 représentations. Les chansons qui ont été les plus remarquées à Londres furent Oh, Lady be Good! et Fascinating Rhythm.

Revivals
La version de concert de The Encores! de Lady, Be Good s’est jouée du 4 au 8 février 2015. Dirigée par Mark Brokaw et chorégraphiée par Randy Skinner, la distribution met en vedette Tommy Tune et Douglas Sills, avec Danny Gardner et Patti Murin comme acteurs frère et sœur.

Acte I
“Hang on to Me” (Fred Astaire, Adele Astaire)
“Wonderful Party” (Guests)
“End of a String” (Ensemble)
“We’re Here Because” (Patricia Clark, Gerald Oliver Smith, Guests)
“Fascinating Rhythm” (Adele Astaire, Fred Astaire, Cliff Edwards)
“So Am I” (Alan Edwards, Adele Astaire)
“Oh, Lady, Be Good!” (Walter Catlett. Girls)
Piano Specialty (Victor Arden and Phil Ohman)
Finale (Adele Astaire, Walter Catlett, Ensemble)

Acte II
“Weatherman” and “Rainy-Afternoon Girls” (Ensemble)
“The Half of It, Dearie, Blues” (aka “I’ve Got the You-Don’t-Know-the-Half-of-It-Dearie Blues”) (Kathlene Martyn, Fred Astaire)
“Juanita” (Adele Astaire, Boys)
“Leave It to Love” (Adele Astaire, Alan Edwards, Kathlene Martyn, Fred Astaire)
“Little Jazz Bird” (Cliff Edwards)
Specialty (Cliff Edwards): Sequence included (a) “Insufficient Sweetie” (lyric and music by Cliff Edwards and Gil Wells)
(b) “Who Takes Care of the Caretaker’s Daughter (While the Caretaker’s Taking Care)?” (lyric and music by Chick Endor)
and (c) “It’s All the Same to Me” (lyric and music by Chick Endor)
“Carnival Time” (Ensemble)
“Swiss Miss” lyric by Arthur Jackson and Ira Gershwin) (Adele Astaire, Fred Astaire)
Finale (Company)

Aucun dossier informatif complémentaire concernant Lady be good

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The New York Times didn’t single out any particular songs but noted the music was “excellent” and the lyrics “capable throughout and at moments excellent.” The décor by Norman Bel-Geddes was “exceptionally handsome,” and the choreography by Sammy Lee was “excitedly and rhythmically” danced by the chorus. The review’s headline exclaimed that “Adele Astaire Fascinates in Tuneful Lady, Be Good: She Vividly Recalls Beatrice Lillie.”

The reviewer found her “as charming and entertaining a musical comedy actress as the town has seen on display in many a moon.” She was as “hilarious a comedienne” as Beatrice Lillie, and after her London stint in Stop Flirting she returned to Broadway “with an added freshness and a previously unrevealed dancing talent.” And Fred Astaire gave a “good account” of himself and participated “enthusiasti cally and successfully” in most of his sister’s dance sequences.

Time praised Gershwin’s music, Bel-Geddes’s décor, the “agile and pictorial” chorus, and the Astaires, Catlett, and Edwards. Brett Page in the Great Falls (MT) Tribune said the Astaires “hit the high spot of their career” with Lady, Be Good!, and they were supported by Gershwin’s “excellent” music and a “capital” com pany. And Burns Mantle in the Pittsburgh Post-Gazette mentioned that the Astaires had “just returned from London and are much improved because their success over there has given them a new confidence.” Arthur Pollock in the Brooklyn Daily Eagle said “no musical entertainment of the season has revealed